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x: Bonjour Yogan, pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours et ce qui vous a conduit à devenir un passionné de cabanes ?
Yogan : Bonjour ! Depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par l’idée de construire mon propre refuge. Je me souviens encore de mes premières cabanes improvisées avec des chaises et des draps, juste pour le plaisir de créer un espace qui m’appartenait. Cette passion s’est transformée en véritable art de vivre, une quête pour trouver la liberté et l’aventure dans chaque construction. C’est ce qui m’a conduit à bâtir ma première cabane d’habitation dans les Cévennes, malgré des débuts un peu chaotiques, et depuis, je n’ai cessé d’explorer de nouvelles manières de construire et d’habiter.

x : Qu’est-ce qui rend, selon vous, les cabanes si particulières et attrayantes dans un monde dominé par l’urbanisation et la modernité ?
Yogan : Pour moi, une cabane, ce n’est pas juste un abri. C’est un lieu qui incarne la simplicité, l’ingéniosité et une véritable philosophie de vie. Chaque cabane raconte une histoire, celle d’un désir de se reconnecter avec la nature, d’utiliser des matériaux authentiques et de repousser les limites du conventionnel. C’est une manière de vivre qui invite à la liberté et au partage, loin de l’urbanisme standardisé.

x : Vos voyages semblent jouer un rôle central dans votre démarche. Pouvez-vous nous en dire plus sur leurs influences ?
Yogan : Absolument. Mes voyages m’ont permis d’apprendre énormément, tant sur le plan technique que philosophique. J’ai parcouru l’Asie du Sud-Est, l’Amérique du Sud, l’Europe et même la côte Ouest des États-Unis en auto-stop. Ces rencontres avec des collectifs passionnés et des artisans de tous horizons m’ont ouvert les yeux sur des techniques ancestrales et des méthodes innovantes d’autoconstruction. Chaque destination m’a offert une nouvelle perspective, renforçant ma conviction que construire une cabane, c’est aussi construire un pont entre tradition et modernité.

x : Vous êtes également photographe. Comment cet aspect influence-t-il votre travail et votre manière de voir l’architecture des cabanes ?
Yogan : La photographie, c’est pour moi un moyen de capturer l’essence même de chaque construction. Elle me permet de partager la beauté, l’âme et l’unicité de ces espaces, qu’ils soient perchés dans les arbres ou nichés au cœur de la nature. Photographier ces cabanes m’aide à transmettre toute l’émotion et l’aventure que j’ai vécues lors de leur création, et à montrer que chaque cabane est bien plus qu’un simple bâtiment ; c’est un mode de vie, une expérience de liberté et de créativité.

x : Votre livre « Cabanophiles » regroupe toutes ces expériences. Quel message espérez-vous transmettre à travers cet ouvrage ?
Yogan : Avec « Cabanophiles », je souhaite offrir à chacun la possibilité de rêver et de s’inspirer pour créer son propre espace de vie, peu importe sa taille. Mon objectif est de montrer que l’habitat peut être conçu de manière artisanale, en restant fidèle à des valeurs de simplicité, de partage et de respect de la nature. Je veux inciter les lecteurs à oser sortir des sentiers battus, à explorer et à expérimenter, afin de construire un monde où l’imagination et le savoir-faire se rencontrent pour créer quelque chose d’unique .

x : Merci Yogan pour ces éclaircissements passionnants. Un dernier mot pour ceux qui rêvent de construire leur propre cabane ?
Yogan : Je leur dirais d’oser ! Ne vous laissez pas freiner par les conventions. Chaque matériau, chaque technique, chaque erreur est une leçon qui vous rapproche un peu plus de votre idéal. L’essentiel, c’est de laisser parler votre créativité et de vivre pleinement cette aventure. Merci à vous ! bizou

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